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ETUDE DE BASE PROJET ESPOIR POUR ‘‘L’INSERTION SOCIO-ECONOMIQUE DES FEMMES/FILLES DES CAEF’’

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet ESPOIR pour l’Appui à l’initiation à l’entreprenariat et à la structuration des apprenantes des Centres d’Autonomisation des Femmes de Kaloum-Cameroun-Mamou exécuté par CARE et financé par l’Agence Belge de Développement-ENABEL et sera exécuté en partenariat avec AID, et la DGCAEF. S’il est évident que les résultats de l’étude serviront à mesurer l’impact du projet, il convient de rappeler que l’objectif de cette étude est de recueillir dans la zone du projet, des données fiables permettant de déterminer la situation de référence dans les communautés ciblées au démarrage du projet ESPOIR afin de pouvoir apprécier les changements produits au terme de sa mise en œuvre contractuelle.

Les apprenantes bénéficiaires directes des CAEF et leurs chefs de ménages, les populations (hommes et femmes) bénéficiaires indirects et les partenaires de mise en œuvre ont constitués les principales cibles de l’étude qui a été réalisée en avril 2022. L’étude a démarré avec la conception des outils de collecte, puis a suivi la formation des agents de collecte, y compris leurs superviseurs ; ensuite la collecte à proprement dire des données quantitatives et qualitatives dans les régions de Mamou et Conakry (Kaloum et Dixinn).

En termes d’approche méthodologique, la mission tire ses constats des entretiens approfondis individuels et de ménages, et auprès de plusieurs groupes de discussion au sein des communautés ciblées (des groupes hommes et femmes dont des groupes homogènes d’adultes et des jeunes) avec les différents partenaires ; en termes d’entretiens individuels et de ménages les enquêtes ont touché 195 personnes (dont 117 apprenantes et 96 chefs/cheffes de ménages).
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ETUDE DE BASE : Projet Walindé

L’Extrême Nord du Cameroun est confronté depuis plusieurs années à des problématiques structurelles. La vulnérabilité des ménages à l’insécurité alimentaire, au réchauffement climatique ou encore aux épidémies, a été exacerbée par la crise sécuritaire autour du Lac Tchad, ayant causé un déplacement important de population.
Elle est la région la plus pauvre du Cameroun, avec 74% de la population vivant sous le seuil de pauvreté (mois d’1,125€/jour) contre 37,5% au niveau national (INS : 2014). De plus, l’incidence de la pauvreté est plus élevée en milieu rural (66%) qu’en milieu urbain (7%).
L’Extrême Nord dispose d’une faible couverture en services de base, notamment en matière d’eau et d’assainissement. D’après l’UNICEF, le taux d’accès à l’eau potable dans le Nord du Cameroun est de 53% contre 73% dans le Centre du pays (UNICEF : 2017). En 2017, seuls 16% des écoles dans le Mayo Tsanga et 24% dans le Mayo Kani – les deux départements d’intervention – disposent d’un accès à l’eau. Le ratio latrine par élève est compris entre 249 pour le Mayo Kani et 352 pour le Mayo Tsanga, soit 5 à 6 fois plus que les standards fixés par l’UNICEF. Le nombre restreint d’infrastructures adaptées, telles que les latrines sexospécifiques, constitue un frein à la scolarisation des enfants notamment des jeunes filles.1 L’absence d’intimité pour changer ou nettoyer les protections menstruelles, de matériel hygiénique, ainsi que les tabous autour des menstruations poussent de nombreuses filles à quitter l’école lors de leurs règles.
Dans les zones rurales, la présence de dispositifs de lavage de mains (DLM) fonctionnels au sein des écoles reste rare, ce qui limite fortement le lavage des mains des élèves et des enseignants ainsi que la mise en pratique des mesures de prévention contre la COVID-19. Faute de moyens, d’infrastructures et de formations, les enseignements relatifs à l’eau, l’hygiène et l’assainissement ne se traduisent pas systématiquement par le changement des comportements.
Pour répondre à cette situation, le projet de CARE Cameroun envisage de mettre en oeuvre le projet intitulé « aider les autres », ou « Walindé » en langue Fulfuldé, dont l’objectif global est de renforcer l'accès aux services de bases en matière d'eau, d'hygiène et d'assainissement (EHA) et aux services informels d'épargne et de crédit dans la région de l'Extrême Nord du Cameroun. De manière spécifique, cet objectif se traduit à travers l’amélioration la couverture en eau potable et l’accès aux services d'épargne et de crédit pour les femmes et les jeunes dans les communes de Mokolo, Hina, Yagoua, Kaélé.
CARE est intervenu dans les communes de Mokolo et Hina (Mayo Tsanga), Yagoua et Kaélé (Mayo Danay), respectivement dans le cadre des projets RESILIANT (2017-2020), COOPERER I et II (2016-2017 / 2019-2020). La continuité de ces programmes est actuellement assurée par les projets PEREN (Mokolo et Hina) et COOPERER III (Yagoua et Kaélé), qui visent respectivement (1) au renforcement de la résilience des populations vulnérables face aux crises alimentaires, (2) à l’amélioration de l’accès aux services sociaux de bases et aux opportunités économiques. Read More...

RAPPORT D’ANALYSE SITUATIONNELLE, CARTOGRAPHIE SOCIALE ET ANALYSE DU POVOIR SUR COVID-19 DANS LA ZONE DE SANTE DE KATWA

Une de composante de ce projet de prévention contre la propagation de la pandémie COVID-19 dans la zone de santé de Katwa, consiste à conduire une analyse situationnelle plus approfondie dans les aires de santé ciblées par le projet dans le but de pouvoir déterminer les connaissances, les perceptions, les attitudes et les pratiques des membres de la communauté y compris des partenaires étatiques vis de la pandémie elle-même et de ses mesures de prévention. Par conséquent, l’exercice consiste à ouvrir des débats sur la Covid-19 et d’autres épidémies, à faire prendre conscience du problème et à amorcer le dialogue entre les principales parties intéressées à différents niveaux pour des stratégies de lutte plus appropriées.
La réalisation de cet exercice a comporté quatre (4) moments clés à savoir :
1. Atelier d’analyse situationnelle, cartographie sociale et analyse du pouvoir avec les acteurs clés
2. Enrichissement et collecte des données de l’atelier à travers des Focus groups dans les 9 Aires de santé
3. La phase d’analyse, compilation et rédaction du rapport (première version) des données
4. Restitution, capitalisation des amendements et des résultats de l’analyse.
Ce rapport relate le cheminement méthodologique et les résultats synthèse des travaux réalisés, ils seront ensuite complétés lors de l’atelier de restitution par les résultats complets des focus groups réalisés au sein de la communauté bénéficiaire dans la ZS de Katwa. Read More...

ÉVALUATION FINALE ET LA CAPITALISATION DU PROJET « RELÈVEMENT ET RENFORCEMENT FINANCIER DES POPULATIONS VULNÉRABLES AFFECTÉES PAR LA COVID-19 (COOPERER III) »

Pour contribuer à la lutte contre la pandémie Covid-19 initiée par le gouvernement camerounais, l’ONG de développement CARE International au Cameroun a mis en place le projet « Relèvement et renforcement Financier des populations vulnérables affectées par la COVID-19 », en abrégé « ResCOV-19 » ; soit COOPERER III avec l’appui financier du Centre de crise et de Soutien du Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères. Le projet est exécuté dans les communes de Kaélé et Touloum du département de mayo kani et la Commune de Yagoua du département de Maayo Danay, et avait pour objectif de contribuer à l’accès aux services sociaux de base en matière d’eau et aux opportunités économiques des femmes et des jeunes touchés par la pandémie de la COVID-19, sur la période allant du 1er janvier 2021 au 31 Mars 2022 soit une durée globale de 15 mois.
Arrivé à son terme, une mission d’évaluation externe a été réalisée pour renseigner les critères usuels d’évaluation que sont la pertinence, la cohérence, l’efficacité, l’efficience, la durabilité et l’impact.
Cette mission a utilisé une approche mixte qui combine les techniques qualitatives et quantitative pour obtenir les données aussi bien primaires que secondaires. A la suite de la première phase de revue documentaire, une collecte des données primaires a été réalisée auprès des personnes ressources pour ce qui concerne les entretiens et focus-group et dans les ménages et auprès des membres des AVEC d’une part et l’inventaire des points d’eau d’autre part avec les outils d’enquête par questionnaires. Ces outils ont été déployés dans les 03 communes du projet Kaélé, Touloum et Yagoua. Une répartition de 70% et 30% respectivement pour les bénéficiaires, membres des AVEC et les ménages non bénéficiaires a été observée. Pour la constitution de l’échantillon des membres des AVEC, 70% des femmes et 30% des hommes ont été définis. La méthodologie mise en place a permis de réaliser 29 personnes (05 femmes et 24 hommes) lors des entretiens avec les personnes ressources, 18 focus group (07 Comités de gestion des points d’eau, 08 AVEC et 03 micro-assurances) avec 88 femmes et 87 hommes et d’administrer 576 questionnaires (Membres des AVEC, Ménages) soit 435 femmes et 141 hommes. Après la collecte par questionnaires grâce à l’application de collecte numérique (Kobocollect), s’en est suivi la phase d’apurement et traitement dans Excel.
Malgré le retard constaté dans la mise en oeuvre de certaines activités du fait du Covid – 19, 39 649 personnes dont 22 655 femmes (soit 57 %) (Sans double comptage) ont été sensibilisées directement dans les communautés, par porte à porte et séance en groupe de 15 à 30 personnes, sur les thématiques tels que la prévention de la COVID-19 et le respect des règles d’hygiène et de salubrité, le civisme, le genre, le planning familiale, etc. le projet a également couvert environ 150 000 habitants suite à la diffusion des messages radiophoniques de sensibilisation.
L’analyse des différentes questions d’évaluation montre que le projet COOPERER III est cohérent car il s’inscrit dans le cadre de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 et dans le plan riposte contre la Covid-19 du Cameroun. Le projet s’aligne également aux lois et aux directives nationales et sectorielles et à la mission de Care qui vise à sauver des vies, vaincre la pauvreté et parvenir à la justice sociale. Du point de vue de sa pertinence, le projet apporte une réponse aux besoins spécifiques des différentes catégories de cibles (femmes, hommes et jeunes hommes, jeunes femmes) et des populations et a mis en place des approches et mécanismes de suivi-évaluation des activités du projet adaptées pour la mesure des résultats.
Le projet dans sa globalité a contribué aux changements des comportements au sein des AVEC, au sein de leurs ménages et leur statut social au sein de leurs communautés ; à l’équipement des AVEC ; au renforcement des capacités des membres des associations. En terme de changement, il a été constaté que : (i) les membres de comités de gestion des points d’eau formés nettoient et entretiennent leur point d’eau, (ii) les membres des AVEC tiennent des AGR et organisent régulièrement des réunions et sont engagés à réaliser une activité propre à leur AVEC ; (iii) que les personnes sensibilisées sur les bonne pratiques d’hygiènes font plus attention dans la manipulation des denrées alimentaires ; etc. Outre ces changements, le respect des règles d’hygiène (lavage des mains, des toilettes et récipients d’eau, etc.) et des mesures anti Covid-19 (port des masques facials, distanciation sociale, etc.) par les bénéficiaires s’est accru grâce aux activités du projet. Le projet a également permis aux bénéficiaires directs et indirects d’améliorer leurs connaissances, attitudes et pratiques sur plusieurs aspects. Il s’agit notamment des mesures de prévention et de protection contre le COVID-19, l’hygiène autour des points d’eau, mais également les connaissances des membres des AVEC sur des thématiques telles que la comptabilité simplifiée pratique, l’entrepreneuriat, le marketing, les techniques d’animation et de sensibilisation des groupes, etc… Read More...

At the last mile: Lessons from Vaccine Distributions in DR Congo

The Democratic Republic of the Congo (DRC) has one of the lowest COVID-19 vaccination rates in the world, with just 0.87% of people in DRC having received even one dose. While the country has received 8.2 million doses of COVID-19 vaccine, it has managed to administer 528,000 of them—just under 11% of vaccines available. In April of 2021, DRC became one of the first countries to return 1.3 million COVID-19 doses to COVAX because they could not deliver them to people before the vaccines expired.

The challenges that risked more than a million doses expiring are still in play for most of the country. In both January and February 2022, 114,705 vaccines expired in country because there was not enough investment in systems and health workers to deliver vaccines. To reach 70% of the population—62.7 million people—DRC will need to drastically scale up and accelerate COVID-19 vaccination.

CARE is working with 4 vaccination sites—2 in Butembo and 2 in Goma—to support with community mobilization in partnership with local leaders, health center operations, and training. With joint action and communication plans developed with chiefs, religious leaders, and local authorities, and additional equipment to protect health workers, those sites had vaccinated 1,132 people. In those 4 sites, we have also conducted several rounds of research and problem-solving using community dialogues between health workers and clients using the Community Scorecard, as well as the Social Analysis and Action tools, which provides the insights for this case study. The team has also supported local vaccination teams with IT infrastructure, personnel costs, and creating locally adapted COVID-19 communications plans.

Version Francaise
La République démocratique du Congo (RDC) possède un des taux de vaccination les plus bas dans le monde avec la lutte contre COVID-19. Seulement 0,87% des personnes en RDC ont reçu même une seule dose du vaccin. Alors que le pays a reçu 8,2 millions de doses de vaccin contre la COVID-19, il n’a réussi qu’à en administrer 881,204, soit un peu moins de 11% des vaccins disponibles administrés. En avril 2021, la RDC est devenue l’un des premiers pays à restituer 1,3 million de doses de COVID-19 à COVAX parce qu’elle ne pouvait pas les administrer aux personnes avant l’expiration des vaccins.

Les défis qui risquaient d’expirer plus d’un million de doses sont toujours en jeu pour la majeure partie du pays. En janvier et février, 114,705 doses ont expiré dans le pays parce qu’il n’y avait pas assez d’investissements dans les systèmes et les agents de santé pour livrer des vaccins. Pour atteindre 70 % de la population, soit 62,7 millions de personnes, la RDC devra considérablement intensifier et accélérer la vaccination contre la COVID-19.

CARE travaille avec 4 sites de vaccination – 2 à Butembo et 2 à Goma – pour soutenir la mobilisation communautaire en partenariat avec les leaders et structures locaux, les opérations des centres de santé et la formation. Ces sites avaient vacciné 1 132 personnes. Dans ces 4 sites, nous avons également mené plusieurs séries de recherches et de résolution de problèmes à travers des dialogues communautaires entre les prestataires des services et les clients avec la Carte Communautaire et l’analyse et l’action sociale, à l’aide de la carte de pointage communautaire, qui fournit les informations nécessaires à cette étude de cas. On a aussi appuyé les missions de supervisions avec l’infrastructure pour la connexion internet, la motivation des prestataires, et l’élaboration des plans de communication adaptes aux contextes.
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EVALUATION FINALE DU PROJET COOPERER II – APPROCHE INTERCOMMUNALE POUR UNE STABILISATION TERRITORIALE A L’EXTREME-NORD CAMEROUN : AXE KAELE – TOULOUM – YAGOUA RAPPORT FINALE

Malgré son potentiel économique et naturel indéniable, le Cameroun affiche un taux de pauvreté élevé qui décroit très faiblement (40,2% en 2001 ; 39,9% en 2007 et 37,5% en 2014). Dans le souci d’apporter sa contribution à la stabilité de la région de l’Extrême-Nord meurtrie par des crises multiformes, CARE International à travers son programme Résilience et inclusion des jeunes et des femmes, a développé l’initiative « Communes et Organisation de la société Civile Performantes pour des populations Engagées et Résilientes - COOPERER II », mise en œuvre dans les communes de Touloum, Yagoua et Kaélé de la région de l’Extrême-Nord. Le projet a couvert la période s’étendant d’avril 2019 à juin 2020, avec comme objectif global de contribuer à l’accès durable des femmes et des jeunes touchés par les effets de la crise sécuritaire à des opportunités agro-pastorales, sociales et économiques stables afin
de renforcer leur résilience face aux aléas environnementaux et climatiques Read More...

COOPERER III Relèvement et renforcement Financier des populations vulnérables affectées par la COVID 19 RAPPORT DE L’ÉTUDE DE BASE

CARE International au Cameroun a obtenu à travers CARE France un soutien financier du Centre de Crise et de Soutien (CDCS) du Ministère français de l'Europe et des Affaires Etrangères, pour implémenter le projet : « Relèvement et renforcement Financier des populations vulnérables affectées par la Covid-19 », en abrégé « COOPERER III » ou encore « ResCOV-19 », sur le corridor Kaélé-Touloum-Yagoua dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, sur la période du 1er Avril 2021 au 31 Mars 2022. S’inscrivant dans la continuité de ses actions entrepris à travers les projets COOPERER I et COOPERER II dans ces localités (Kaélé, Touloum et Yagoua), CARE se propose de poursuivre le soutien de la résilience économique et de protéger les moyens de subsistance des femmes et des jeunes touchés directement ou indirectement par la Covid-19, en valorisant les acquis des précédents projets.
L’action de CARE Cameroun dans ces Communes est de : « Contribuer à l’accès aux services sociaux de base en matière d’accès à l’eau et aux opportunités économiques des femmes et des jeunes touchés par la pandémie de la COVID-19 dans la Région de l’Extrême-Nord du Cameroun, Axe Kaélé-Touloum-Yagoua ». De manière spécifique il sera question de : (1) Renforcer et sensibiliser le personnel des communes et les communautés sur la protection Covid et la gouvernance autour des infrastructures sociales de base (point d’eau, hygiène), dans les communes de Kaélé, Touloum et de Yagoua, (2) Améliorer l’accès des femmes et les jeunes dans les zones Kaélé, Touloum et Yagoua, aux opportunités économiques via une approche de sensibilisation et développement économique.
Les principales recommandations issues de cette étude vont dans le sens de :
▪ Poursuivre la sensibilisation des CGPE sur l’importance de leur adhésion à la micro-assurance ;
▪ Organiser un recyclage/formation des membres des CGPE et de la micro-assurance sur leurs rôles et responsabilités ;
▪ Accompagner les bureaux de micro-assurance à l’élaboration des statuts et règlements intérieurs (pour celles qui n’en disposent pas) ;
▪ Définir clairement les responsabilités des communes vis-à-vis de la micro-assurances des forages ;
▪ Faire un plaidoyer auprès de l’exécutif municipal pour qu’ils apportent un appui au fonctionnement de la micro-assurance notamment en ce qui concerne l’acquisition d’un bureau ;
▪ Renforcer la dynamique associative à travers la redynamisation/création des réseaux d’AVEC fortes et interconnectées ;
▪ Poursuivre le processus d’autonomisation des femmes via le renforcement des capacités en matière de leadership, d’entrepreneuriat y compris le pouvoir de négociation. Read More...

Post Distribution Monitoring/Evaluation finale du projet « COVID-19 : Prévention, protection et relèvement économique »

Les premiers cas de COVID-19 ont été enregistrés au Cameroun en début mars 2020. Au 18 avril 2020 le Cameroun est le 2e pays le plus touché en Afrique subsaharienne et le premier pays de la CEMAC avec 7860 cas confirmés au 08 juin 20201. Afin de limiter la propagation du virus COVID19, le gouvernement a mis en place des mesures de prévention strictes, dont la suspension des
vols commerciaux, la fermeture des frontières, la fermeture des écoles, la fermeture dès 18h des bars, restaurants et lieux de loisirs, l’interdiction de rassemblements de plus de 50 personnes, ou encore l’obligation du port du masque en public à partir du 13 avril 2020.
Pour apporter sa contribution à cet effort de solidarité, CARE International au Cameroun, a mis en œuvre le « Projet COVID-19 : Prévention, protection et relèvement économique » dans le District de santé de Biyem-Assi (Yaoundé) de juin à septembre 2020 en ciblant spécifiquement 150 femmes et filles IDPs et TS. Mis en œuvre en collaboration avec Horizons Femmes, ce projet a fait l’objet d’une évaluation finale interne afin de mesurer et apprécier les changements (éventuels) dus à l’intervention du projet sur les bénéficiaires par rapport à la période concernée.
En ce qui concerne la qualité de l’intervention, l’évaluation établit : (i) la pertinence du projet qui est aligné sur les besoins prioritaires des cibles, les objectifs de développement durable et les politiques nationales, y compris les stratégies de réponse face au COVID-19 ; (ii) une efficacité et une efficience satisfaisantes, les activités réalisées ayant permis d’atteindre les objectifs visés à des coûts et des délais raisonnables ; (iii) une pérennité envisagée, malgré la courte durée du projet, notamment par la continuité de certaines activités dans le cadre du projet CHAMP ; une prise en compte du genre acceptable, ce qui a permis d’adresser les besoins différenciés à chaque groupe ciblé par le projet.
Les recommandations formulées vont dans le sens de : (i) élargir l’intervention dans d’autres zones accueillant la même cible ; (ii) clarifier au lancement du projet les différents niveaux de diffusion de l’information ainsi que le type d’information à communiquer ; (iii) déployer le transfert monétaire inconditionnel dans davantage de projets du programme de redressement et relèvement post-crise ; (iv) accompagner les bénéficiaires ayant développé/redynamisé des AGR à la maturation de leurs activités ; (v) penser à une composante qui permettent aux IDPs qui le souhaitent de retourner vers leurs localités d’origine dans la mesure ou la situation sécuritaire évoluerait dans le sens de l’apaisement ; (vi) revoir la stratégie de sensibilisation sur la Hotline en insistant sur la signification du terme « Hotline » ou trouvant une appellation plus accrocheuse ; (vii) conserver la dynamique du code unique et l’implication des bénéficiaires dans les différentes étapes du projet pour une meilleure redevabilité. Read More...

EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET « PROSPER I »

Le projet évalué a pour objectif de contribuer au développement durable des communautés productrices de cacao, à travers une approche communautaire, qui repose sur trois piliers essentiels à savoir : i) le renforcement des capacités locales de développement et la mise en place/ œuvre des Plans d’Action Communautaire (PAC) ; ii) la diversification des revenus et iii) la nutrition et l’assainissement du cadre de vie. Pour atteindre ces objectifs, la stratégie élaborée repose sur les trois piliers du projet qui sont : Le processus de planification communautaire a démarré avec les Diagnostics participatifs (DP) qui ont pris en compte la priorisation des actions de développement dans les communautés participantes. Les DP ont abouti à la mise en place des Comités de développement communautaire (CDCOM) qui se sont chargés, avec l'appui de l'équipe projet, d'élaborer les Plans d'Action Communautaire (PAC). Les comités sont composés de quinze (15) membres dont l’organe de gestion (président, secrétaire en charge du suivi évaluation, trésorier). Les autres membres ont en charge les principales thématiques du projet à savoir la nutrition et l’hygiène, la diversification culturale, la promotion du genre, les AVEC (Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit).
Les CDCOM et les AVEC sont des canaux de renforcement de capacités des membres des communautés afin de contribuer ainsi au développement de leurs communautés respectives. Les bénéficiaires qui sont les membres de la communauté œuvrent pour leur autonomisation (sociale et économique) ainsi que pour le développement de leur localité. Ils sont composés d’hommes, de femmes, de jeunes hommes et de jeunes femmes. Les activités avec le CDCOM se résument en des formations sur la conduite de réunion, la gestion pacifique et la prévention des conflits, la mobilisation des ressources, la mobilisation communautaire, la mise en œuvre de leur plan d’action communautaire.
Cette évaluation a deux objectifs principaux : i) analyser les progrès réalisés par le projet en rapport avec ses objectifs et résultats cibles et ii) identifier les effets émergeant des activités du projet qui ont contribué positivement ou négativement aux conditions de vie des communautés productrices de cacao.
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Projet Cargill: ‹‹PROSPER: Thriving Cocoa Communities›› ETUDES DE BASE SUR LA SECURITE ALIMENTAIRE ET DES MOYENS DE SUBSISTANCE DES MENAGES, L’AUTONOMISATION DE LA FEMME, LA NUTRITION ET L’HYGIENE

Le présent document est le fruit de la consultation relative à l’Enquête de base du projet PROSPER mis en œuvre par CARE International Côte d’Ivoire dans 10 communautés sous le financement de CARGILL.
Le projet vise à contribuer au développement durable de dix(10) communautés productrices de cacao, à travers une approche communautaire, qui repose sur quatre (04) piliers essentiels à savoir : (i) le renforcement des capacités de développement local, (ii) la mise en œuvre de Plan de développement Communautaire ; (iii) la diversification des revenus et (iv) la nutrition et assainissement du cadre de vie.
Cette initiative est déroulée, en étroite collaboration, avec neuf (09) coopératives partenaires commerciaux de Cargill WA à savoir : COASI (Soubré), COOPAAPROMAN (Agnibilekro), CPB (Gagnoa), CPSL (Sassandra), ETC (Taabo), SOCABB (Divo), SOCEDA (San Pedro), SOCOOPENHA (Tabou) et SOUHONTA-KAKO (Grand-Bereby).
Avant la mise en œuvre de ce projet, il est nécessaire de disposer de données de base sur la situation actuelle des ménages dans les communautés sélectionnées avant l’intervention du projet afin d’en évaluer la progression et l’efficacité avant et après la mise en œuvre.
L’objectif principal de l'enquête de base est de déterminer la situation actuelle des ménages dans les communautés sélectionnées avant l'intervention du projet afin que puissent être mesurés les changements intervenus après trois (03) années de mise en œuvre, en utilisant la même approche. L'impact du projet doit conserver la spécificité du contexte et des significations culturelles du changement de comportement des femmes et des hommes.
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